Ces fonds se divisent en deux parties. D’un côté, les Etats, les institutions et les organisations internationales (ONU, Unicef, OMS) qui, jusqu'à récemment, détenaient le monopole de l'humanitaire. De l'autre, les fondations avec leurs représentants souvent connus du grand public comme Bill Gates ou Bill Clinton, et des structures plus anciennes comme celle de Ford ou de Rockefeller. Derrière le décor des galas et la communication, se joue un enjeu crucial : le contrôle de l’aide au développement.
L’investigation d’Intelligence économique commence à New York, où s’est déroulée, fin septembre, la réunion annuelle de récolte de fonds de la fondation Clinton.